top of page

VOUS AIMEREZ AUSSI

#9 | BIENVENUE A PILOUCHERY

Nous avons adopté le rythme indien ces dernières semaines niveau récits et partage mais à notre décharge, nous n’avons pas chômé !


Nous revoilà donc après un long séjour à Pondichéry, qui a démarré par une arrivée à 3h du matin à la Villuparam Junction - la gare grandes lignes la plus proche de Pondichéry, pour laquelle le prochain train partait à 6h15 ! Pleins d’espoir, nous nous installons sur deux bancs, pensant somnoler tranquille. C’était sans compter sur le ballet incessant des trains de nuit et des vendeurs de thé et café qui se jettent sur chaque train à l’arrêt. On n’a pas fermé l’œil mais on a savouré de cette trépidante vie nocturne.

Mais Pondichéry, c’était surtout synonyme de retrouvailles avec les Piloux ! Hormis les 2-3 mojitos rencontrés au hasard de certaines visites, nous avons battu le pavé en tongs et rickshaws à la découverte de cette ancienne ville coloniale. Et encore, quand on dit ancienne… dans la white town, les noms de rues français, les restos et petits cafés à consonance bien de chez nous et le nombre important d’expats (30.000) feraient presque oublier que la ville est bien indienne ! Mais Pondi recèle de surprises et c’est à travers les quartiers musulmans et indiens que nous poursuivons nos balades.

Nous ne pouvons pas parler de Pondichéry sans citer Lakshmi, l’éléphant bénisseur qui d’un coup de trompe (ou Tifle…) te bénit forever (non sans quelques roupettes en échange bien entendu), le Café des Arts et ses crêpes délicieuses, et le Goubert Market, condensé de l’alternance de sensations/sentiments/ressentis contradictoires que l’on peut éprouver en Inde (ça pue / c’est magnifique / c’est beau / c’est moche / ça sent bon l’encens / quelle horreur cette tête de chèvre qui pend / merde je viens de marcher sur un poisson / que c’est beau la rangée des fleurs / merde je viens de re-marcher sur un poisson / pourquoi j’ai pas mis mes baskets ce matin…).

IMG_1147.JPG
IMG_1160_edited.jpg

Mais Pondi, ce n’était pas la vraie aventure ! On voulait du vrai, du qui dépayse quoi ! Et c’est donc sur fond de « y’a le bon et le mauvais baroudeur » (pour ceux qui ne le connaissent pas, cette citation ne peut qu’appartenir à Mr Pilou et pour ceux qui le connaissent vous imaginez aisément qu’on l’a entendu entre 220 et 250 fois) que nous avons :


  • Participé (ou presque) à Top Chef India et avons eu l’immennnnnnse plaisir de déguster nos créations avec nos gros doigts tout sales,

  • Bénéficié 2h de klaxons non-stop pour nous rendre à Chimbamdaram en bus (ça change de la Confort 1 du Thalys hein mon Pilou !). On a perdu nos oreilles mais pas notre temps (y’a le bon et le mauvais baroudeur, ne l’oublions pas !) : cette excursion nous a permis de découvrir un temple magnifique et de rencontrer le père de Mimi Siku. La preuve en images !

internet-3426.jpg

Après ces quelques jours hors du temps avec nos Piloux, que nous avons vu partir le cœur gros, il était temps de se mettre au boulot ! Une mission médicale avec une équipe de choc et un coup de main sur un projet pilote entre Mission Humanitaire et ABS… Plus de détails dans nos prochains posts !

Merci merci les Piloux pour ces quelques jours à Pondi ensemble, ça fait du bien parfois de retrouver un petit morceau de son univers habituel quand on est loin ! Par contre, on a un peu déconné : on habitait plus loin les uns des autres à Pondi qu’à Bruxelles ! Y’a les bons et les mauvais baroudeurs quoi…


A J+45 et ici



bottom of page